Résidents 2017

SEPTEMBRE — NOVEMBRE
L’AUTOMNE AUX MAISONS DAURA
MANIFA N’DIAYE / LINH NGUYEN /
BENJAMIN PARÉ / GWENDOLINE SAMIDOUST
+ GUILLAUME ADJUTOR PROVOST

 

Les quatre jeunes artistes accueillis cet automne sont tous issus des écoles d’art de la région. Ils ont postulé au programme Post-Production qui associe l’ESBAN de Nîmes, l’ESBAMA de Montpellier, l’isdaT de Toulouse et l’ESAP Pau-Tarbes. Pour eux, l’environnement de la vallée du Lot, ses habitants et ses paysages deviennent les acteurs de récits réels ou fictifs, de performances et d’installations.

Manifa N’Diaye (France, 1988) associe photographie, design graphique et musique, dans une mise en espace pour le livre ou l’exposition. Linh Nguyen (Vietnam-France, 1990) photographie des fragments de paysages d’ici et d’ailleurs qu’elle assemble comme autant d’éléments qui construisent un nou- veau langage. Benjamin Paré (France, 1986) confronte la théorie, l’expérience et la rencontre afin de créer des personnages ou des postures hybrides qui prennent corps par la performance. Gwendoline Samidoust (France, 1984) questionne, à l’aide de différents médiums, les aller-retour fugaces entre une chose et sa représentation.

Guillaume Adjutor Provost (Canada) est accueilli dans le cadre d’un échange avec le 3e Impérial à Granby, centre d’essai en art actuel, à Granby, tandis que Julie Martin, doctorante en Art et Sciences de l’art, sera simultanément reçue au Québec.

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES
VENDREDI 06 OCTOBRE 2017 À 18H30

 

AVRIL — JUILLET
LE PRINTEMPS AUX MAISONS DAURA

PAUL & QUENTIN DESTIEU, JÉRÔME FINO, SYLVAIN HUGUET, GRÉGOIRE LAUVIN, YANN LEGUAY, ÉMILIEN LEROY, LUCE MOREAU, MARIE-LUCE NADAL, COLLECTIF ONE LIFE REMAINS, ARNAUD RIVIÈRE, GÉRAUD SOULHIOL, COLSON WOOD

Paul et Quentin Destieu ne sont pas jumeaux mais bien frères. Ils travaillent tous deux à Aix-Marseille. Jouer dans l’espace public du village et de la vallée qui les a vu grandir sera le nouvel enjeu de ces résidences. Artistes, plutôt dans les pratiques numériques, ils rassemblent autour d’eux une dizaine de complices afin d’explorer le territoire et d’y déceler les potentialités d’un imaginaire collectif. Ils mettent en espace le son, les objets, les images pour créer des univers où s’entrelacent le high et le low tech, où la dimension collective prévaut à la surenchère individualiste. Ils brassent cette idée de faire comme-un, à la recherche d’un nouveau format entre artistes et commissaires. Comme d’ordinaire, les résidences de printemps fabriquent le programme du Parcours d’art contemporain en vallée du Lot pour l’été à venir.

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES
VENDREDI 12 MAI — 18H30