BENJAMIN PARÉ

 

Benjamin Paré (France, 1986) confronte la théorie, l’expérience et la rencontre afin de créer des personnages ou des postures hybrides qui prennent corps par la performance.

En quoi consiste votre (vos) projet(s) de résidence ?
Benjamin Paré : 
Je pense que la plus grande partie de mon temps de résidence sera consacrée à l’écriture de performances, Les Dys, qui sont des propositions mettant en exergue le classement de nos comportements sur une échelle de « normaux » à « dys- ». Je travaille beaucoup en regardant et en projetant des actions qui pourraient avoir lieu, de cette manière les performances s’écrivent, en porosité. Il y a souvent dans mon travail une tension entre ce qui peut avoir lieu ou pas ; la décision, la réalisation, agir en somme, n’apparaît pas comme une évidence. Parfois alors, il en ressort plutôt une édition. Le lieu de la résidence me semble tout à fait propice à cette pratique. Je profite aussi de ce temps pour travailler les sons collectés ces trois dernière années.

Quelques mots sur votre expérience — effective ou rêvée — en tant qu’artiste en résidence.
Chaque résidence est évidemment différente. C’est la rencontre avec un terrain inconnu, encore une, tant mieux ! Et c’est dans cette perspective que je souhaite développer mes projets. Se confronter à l’alentour, aux nouveaux regards, aux nouvelles rencontres fait avancer.

 

Benjamin Paré est diplômée du DNSEP en 2014 de l’ISDAT, Toulouse.
Cette résidence fait partie du dispositif Post-Production, qui est porté par les écoles supérieures d’art de Montpellier, Nîmes, Pau-Tarbes et l’Institut supérieur des arts de Toulouse en partenariat avec la MAGCP et le soutien du ministère de la Culture et de la Communication.