REFLET DANS UN ŒIL D’OR
ANNE-LAURE SACRISTE
10 AVRIL — 5 JUIN 2016
« J’épuise les images, jusqu’à faire surgir quelque chose sur la toile. Alors l’essentiel des choses apparaît. »
Anne Laure Sacriste peint des monochromes, des motifs de paysages, des détails de végétaux avec une qualité qui rappelle l’héritage de Poussin et d’Ingres. Inspirée par un classicisme récurent, elle s’intéresse particulièrement à la précision du réel et à ses brèches offertes à l’imaginaire. Sa peinture est comme une invitation à aller ailleurs, vers un temps suspendu, immobile, où le paysage – ou plutôt la mémoire du paysage- devient l’élément emblématique d’un récit symbolique. Une logique de l’apparition est à l’oeuvre dans cet univers énigmatique, ténébreux et éblouissant à la fois. On y entre comme dans un roman policier, à la recherche d’indices, de détails, de silence. Comme dans le film de John Huston, qui donne son nom à l’exposition, il est ici question de reflets et de mise en circulation de la lumière, du sens, des relations entre les choses et les êtres.
Martine Michard, commissaire
DOCUMENTS DISPONIBLES
Dossier de Presse
Dossier Pédagogique
Livret d’Exposition
POM*POMpidou! n°25 – visite enfants
Anne Laure Sacriste creates monochromes, motifs from landscapes, details of plants, with a quality that reminds Poussin’s and Ingres’s heritage. Inspired by classicism, she is particularly interested by the precision of real as a starting point for imagination. Her paintings are an invitation to go a step further, where time stops and landscapes become the main elements of a symbolic story. It’s also an art of contrasts, dark and enigmatic, or bright and dazzling. Go inside her visual world is like reading a crime novel : focus on details, clues, silences. As seen in John Huston’s movie, Reflections in a Golden Eye – which lends its name to the exhibition – Anne Laure Sacriste plays with light, movements, reflections, senses and relationships between beings and objects. An essay to see beyond the visible.
Martine Michard, curator