LINH Jay

Linh Jay (Vietnam-France, 1990) photographie des fragments de paysages d’ici et d’ailleurs qu’elle assemble comme autant d’éléments qui construisent un nouveau langage.

En quoi consiste votre (vos) projet(s) de résidence ?
Linh Jay : Pour le projet photographique, je souhaite tout d’abord prendre des photos de chantier, de construction, de dunes de sable, de montagne, en me promenant pour explorer la terre dans la vallée du Lot. Ensuite, je souhaite proposer un montage de photographies, dans laquelle se mêlent les photographies prises dans la vallée du Lot et des photos sélectionnées prises au Vietnam, mon pays natal… mélangées de manière à ce que les frontières soient effacées, que les lieux se tissent, les natures se croisent, que les spectateurs soient perdus et commencent à s’interroger sur les espaces temps, lieux, identités. Je souhaite également réaliser une vidéo, dont je porte le projet comme un embryon depuis deux, trois ans déjà. C’est en quelque sorte une vidéo en hommage à Jean-Daniel Pollet, un réalisateur peu connu, que j’admire beaucoup. Les œuvres de Pollet portent l’esthétique de l’objet et du quotidien ainsi que les mythes antiques grecs.

Quelques mots sur votre expérience — effective ou rêvée — en tant qu’artiste en résidence.
L. J. : 
Je ne rêve pas trop… c’est la première fois que je suis artiste en résidence. Mais c’est une chance de rentrer à la résidence car c’est un endroit positif où les artistes et les gens de la résidence peuvent se rencontrer, partager les expériences.